« Feu pour feu » dans Sud Ouest

« (…) Aux marginaux, aux estropiés, elle donne voix. Inutile de résister : elle fait partie de ces écrivains qui vous force à l’écouter. Efficacité et souplesse d’une écriture, toujours plus ciselée, qui transmue les fragilités humaines en poésie. Carole Zalberg va chercher le ciel jusque dans leur détresse.(…) »

Isabelle Bunisset

Feu pour feu dans Sud Ouest

« Feu pour feu » sur le blog « Val aime les livres »

« (…) Il est un peu court pour moi ce texte mais comment nier sa beauté? Les pages sur l’immigration sont aussi belles que celles sur la paternité. Cet homme digne et fier qui ne baisse pas les bras est un superbe personnage. C’est très fort mais Carole Zalberg ne tombe jamais dans le pathos.(…) »

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« Feu pour feu » sur Médiapart

« (…) Carole Zalberg expose, au sens de mettre à nu et à vif. Elle tisse voix, peaux et feux, interroge le vivant, l’urgence et la colère ; cherche le point où une vie bascule, mais jamais ne recule devant ce qui échappe, fuit ou demeure incertain. Elle dit, à travers ce père et Adama « l’espoir » qui « se déchire et ne pourra être reprisé », le quotidien qui ne sera jamais « à la hauteur des rêves (…) ni de mon propre bonheur perdu », l’empreinte de la terreur et de la fuite, du deuil en soi, l’échec de ce que ce père avait cru construire, « en me persuadant, même, que (…) toi tu appartenais à ce pays, que j’avais réussi cela, mon arbrisseau : te replanter ». Alors, dans ses mots et ses souvenirs, le père remonte le cours du temps, « le cours de notre vie jusqu’au lit de ton crime ». La fable est aussi tragédie, quand le seul endroit où aller (qui est aussi le nom de la collection d’Actes Sud dans laquelle est publié le roman) et le seul refuge sont les mots pour dire ce qui toujours échappe. »

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« Feu pour feu » sur le blog de Jean-Claude Bologne

(…) Ce court roman aux images fortes (la mutilation des empreintes digitales pour forcer les doigts au silence), aux formules percutantes (« Je suis l’unique lieu où tu peux être ») est d’une douloureuse humanité, car il n’entend pas opposer deux générations (l’adolescente ingrate et le père sacrifié), ni deux populations (les racistes, après tout, pensent aussi à la survie de leur lignée), mais comprendre, avec une solennité et une rage de tragédie antique, comment les destins se sont brisés.

Jean-Claude Bologne, écrivain et président de la Société des Gens de Lettres.

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