Paru le 4 février 2009 chez Albin Michel
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Des heures – des jours ? – après être partie chasser, j’ai regagné la maison, où vous étiez, à vivre vos vies d’enfants délaissés, à m’attendre. J’ai rassemblé quelques affaires et je me suis enfuie.
Être une mauvaise mère, c’est ce que redoutent toutes les mères. Pas Emma qui sait l’avoir été. Au soir de sa vie elle assume l’abandon de ses enfants, surtout de sa fille aînée, et le désir de vivre qui ne l’a jamais quittée. Sans pathos ni culpabilité Emma invoque son droit à la liberté et au plaisir plus fort que tout sentiment maternel, raconte comment elle n’a pas su donner. Et peu à peu le souvenir d’un caillou rose que lui avait offert sa fille devient fil conducteur et obsession, son rosebud, à elle qui n’a guère eu de regrets.
Après La mère horizontale, Carole Zalberg poursuit dans Et qu’on m’emporte son étonnante remontée narrative dans une histoire familiale où les femmes sont incapables d’aimer.
Et qu’on m’emporte est le second volet de, la Trilogie des Tombeaux entamée avec La mère horizontale.
Quelques articles de presse: