A propos de « L’invention du désir », sur le blog de la librairie Charybde

(…) Pour dire cette passion socialement interdite et ici paisiblement assumée, sans s’attarder justement sur la toile qui enserre les amants, où guettent culpabilité et vaudeville, elle trouve une écriture d’une rare justesse, d’une poésie à la fois très physique et très légère, d’une beauté diaphane terriblement présente et vive, oscillant subrepticement entre réalité et rêve (…)

à lire là.

A propos de "L'invention du désir" sur Lacauselitteraire.fr

(…) Avec une retenue, une pudeur qui n’empêchent pas la sensualité ni la passion qui se déverse brutalement, Carole Zalberg tisse les fils d’une histoire du XXIème siècle qui se place hors du temps. La prose est fraîche et poétique, distinguée, douce. Les mots sont mis sur des sensations, des émotions qu’on pensait impossibles à transcrire dans un texte. Et qui ne les dénaturent pas pour autant, au contraire.(…)

 

Un bel article de Sophie Adriansen à lire dans son intégralité là.

A propos de "L'invention du désir" sur le blog cestdurdetreunetortue

L’invention du désir, coup de cœur de Liliwen :

(…) L’invention du désir est une petite merveille mêlant la prose douce et poétique de Carole Zalberg et les dessins beaucoup plus concrets et évocateurs de Fréderic Poincelet. C’est le court récit d’une relation adultère passionnée entre un homme et une femme. Cette dernière raconte son désir pour cet homme, ses fantasmes, leurs rencontres, l’absence, la distance, tout cela avec une écriture fine et profondément touchante.

A découvrir de toute urgence dans un endroit calme afin de savourer toute la beauté du texte de Carole Zalberg.(…)

article complet à lire sur le blog cestdurdetreunetortue

 

Emmanuelle Caminade à propos de L'invention du désir

(…) Un exercice difficile que Carole Zalberg réussit brillamment en inventant les mots pour dire la joie tremblante des corps qui cherchent à se rejoindre dans ce «point» au-delà de la solitude première de chaque être. Un langage qui suggère avec force, lyrisme et sensualité, avec pudeur mais sans retenue. Une langue poétique magnifique, musicale – jouant sur les assonances et les allitérations, sur les rythmes -, faisant surgir avec des mots simples une multitude d’images neuves d’une grande beauté approchant avec justesse la vérité du désir et du plaisir.

Un livre qui se lit comme un poème , un chant d’amour.

article complet à lire sur le blog « L’or des livres »

L'escale littéraire à propos de "L'invention du désir"

(…) Cette femme amoureuse semble transcender les mots communément employés en matière de relations amoureuses, jusqu’à en inventer pour raconter leurs corps-à-corps.(…)

Extrait d’une chronique signée Olivier Schittenhelm à lire sur le site de la librairie L’escale Littéraire :

http://lescalelitteraire.over-blog.com/article-l-invention-du-desir—carole-zalberg—editions-du-chemin-de-fer-63196461.html

Pierrette Fleutiaux à propos de "l'Invention du désir"

Rien n’est plus difficile que de rendre en mots ce qui du corps excède les mots. Ce qui est uniquement du corps, et du corps porté à une incandescence exceptionnelle. Il y a du langage organisé pour quasiment toutes les activités humaines, mais ce même langage est très démuni pour le bouleversement intérieur total d’un corps en ébullition amoureuse. La première phrase ici est capitale : « ce sont elles qui ont décidé, nos mains. »

Il me semble que Carole Zalberg arrive à se tenir au plus près de ces mains, à donner langage à ces mains.
Les métaphores : on a besoin de toute la matière qui fait le monde pour traduire ces moments, où les corps semblent en effet rejoindre l’au-delà des individus, rejoindre la matière du monde. Cela pourrait facilement devenir grandiloquent, ou gratuit,  mais justement Carole Zalberg parce qu’elle reste au plus près d’une vérité intérieure, parce qu’elle obéit à une rigueur esthétique qui, à mon sens, est aussi une rigueur morale, échappe à ce travers.

Aucune complaisance pornographique, aucune fanfreluche érotique, juste cela : ce mystère qui secoue deux corps.
Ce délire du corps ne flotte pas non plus dans un no man’s land éthéré. D’une façon non intrusive mais parfaitement claire, Carole Zalberg nous fait comprendre la situation concrète des deux amants, mariés chacun de leur côté, tenant à leur vie telle qu’elle s’est construite en dehors de l’autre. Cela est dit avec discrétion, respect et délicatesse : on est à cent lieues du drame bourgeois.

Le conditionnel, qui vient parfois moduler le récit, fait aussi sa place au fantasme, à l’emballement mental, à la solitude où s’élaborent et vibrent les formes à la fois précises et fuyantes du désir. D’où, je suppose, le titre.
Quant à l’écriture, l’invention du désir est ici – magistralement – l’invention des mots du désir.

Pierrette Fleutiaux (dernier ouvrage paru : Bonjour Anne, Actes Sud)

Martin Page à propos de "l'invention du désir"

C’était très troublant de lire ton livre, ce que tu écris rend exactement le début d’une histoire, ce moment, d’excitation intense, de fièvre, de perte de soi dans l’autre (et de retrouvailles avec un soi transformé, heureusement transformé). C’est poétique et juste, sensible, ça fait presque mal de le lire (douleur sourde, étrange), tellement c’est cela, j’ai plusieurs fois eu besoin de le reposer.
Très beau livre. J’espère qu’il va avoir une belle vie.

Martin Page (dernier ouvrage paru La mauvaise habitude d’être soi)