A propos d' »Ecrire l’Apocalypse » sur le blog Charybde2

(…) Carole Zalberg enfin, conclut ce recueil d’une richesse étonnante, issu d’une expérience littéraire particulièrement intelligente, avec une « Apocalypse en dix chants », superbement orchestrée, dont l’intensité condense sans doute encore celle observable dans son si beau « Feu pour feu », que plusieurs des dix moments évoquent d’ailleurs, sans hasard, fort directement.(…)

Note de lecture : « Écrire l’Apocalypse » (Collectif)

« A défaut d’Amérique » , coup de coeur de la librairie Molière

« De son écriture ciselée, Carole Zalberg campe de magnifiques portraits de femmes. Sur l’impulsion de la mort d’Adèle, personnalité complexe et charismatique, Suzan et Fleur marchent sur ses pas et réécrivent son incroyable parcours. A l’aune de celui-ci, elles vont déchiffrer – inscrite dans l’Histoire –  l’histoire familiale, pour enfin trouver  leur place et par là-même la liberté. Ce roman est un prenant et émouvant questionnement qui traite avec sensibilité de  la quête d’identité, des racines et de la résilience. »

Le site de la librairie Molière.

La Librairie Les Cordeliers parle de « A défaut d’Amérique »

Bonheur du jour : je découvre cette magnifique recension sur le site de la librairie Les Cordeliers à Romans.

(…) Après L’invention du désir en 2010 qui fut notre première rencontre avec l’écriture sublime de Carole Zalberg, À défaut d’Amérique nous enchante à nouveau par sa virtuosité et la justesse des images dont elle sait user au besoin quand il s’agit par exemple de renvoyer à son ménage celle qui a fait de sa vie une suite de renoncements : « Fais ta poussière, va. Le chiffon, au moins, il t’obéit. »

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A Défaut d’Amérique dans "Page des libraires"

Trois Générations, Trois continents

« A défaut d’Amérique », un beau titre pour un très beau roman. A défaut de vous en résumer (maladroitement) l’histoire (captivante), voici deux bonnes raisons de lire ce texte.

Par Emmanuelle George, Librairie Gwalarn, Lannion

Primo : force est de constater qu’avec carole Zalberg, nous avons affaire à une excellente conteuse. Elle sait rendre captivantes deux ou trois petites histoires de famille qui s’inscrivent dans la grande, celle avec la fameuse majuscule. alors, sur trois générations d’hommes et de femmes (de femmes surtout), mettons le cap sur l’Europe du XXème siècle secouée par deux (ou trois) grandes guerres, faisons un détour par les États-Unis et pourquoi pas l’Afrique, du Sud plus exactement. Avec trois générations, trois continents, des personnages à foison (des fils et des filles de), cela pourrait ressembler dangereusement à un piètre roman de filiation. En 200 pages maîtrisées, il n’en est rien. Avec une construction habile, des jeux de miroirs et deux points de vue narratifs (Fleur, en France, Suzan, aux Etats-Unis) voici un très captivant roman d’exil, de guerre, d’amour, d’engagement, de filiation, d’émancipation. Ni bâclé, ni pesant : un roman d’une justesse rare.

Secundo : force est de constater qu’avec carole Zalberg, nous avons affaire à un auteur qui se soucie des mots, du rythme, du tempo, en un mot, du style ! Une maîtrise qui concourt à renforcer la lumière comme l’ombre de son récit. Quand elle décrit en France une après-guerre « schizophrène », sa prose est lapidaire : « Mais les familles doivent s’arranger des morts. Mais la pensée doit composer avec la dévastation. On peut bien s’étourdir, équiper sa cuisine, faire fortune, fixer son pas sur celui des icônes, les vedettes de cinéma ou du music hall, rien ne fait taire la peur au fond de soi, rien ne colmate les brèches trop profondes, rien vraiment ne console. » Et pourtant, ne vous méprenez pas, ses personnages (passés ou actuels) sont de bons vivants, orgueilleux, volontaires, charmants, charmeurs, querelleurs. Humains! Dont la mémoire jamais ne s’efface pour trouver la force de mieux envisager le présent et l’avenir. En conclusion, lisez ou ne lisez pas ce roman, moi, je m’empresse de découvrir les autres textes de Carole Zalberg.

Le blog de la librairie Gwalarn.

Lu et conseillé par

G. Gimeno, librairie Maupetit, Marseille

J.-B. Hamelin, librairie le Carnet à spirales, Charlieu

L. Pommereul, Librairie Doucet, Le Mans