(…) Le sujet ne pouvait que toucher cette auteure sensible à l’enfermement (au sens large) et aux enfances abîmées qui s’est toujours intéressée aux femmes et à l’ambivalence de ce désir parfois mortifère qui fonde pourtant le vivant, ainsi qu’aux effets destructeurs ou salvateurs du regard de l’autre sur l’image de soi. Une auteure semblant hantée par cette sorte de fatalité qui s’acharne sur les femmes mais aussi fascinée par cette capacité à «tenir» au cœur de l’horreur, à s’accrocher à la moindre bribe d’espoir, si infime soit-elle. Au feu de la vie.(…)