(…) un rythme narratif qui surprend aussi de la part d’une auteure d’origine européenne (comme c’était le cas récemment aussi avec Arno Bertina et son étonnant « Numéro d’écrou 362573 »), dans sa capacité intime à saisir un rythme, un phrasé, une scansion, que l’on trouvait jusqu’ici plutôt chez Boubacar Boris Diop, Kossi Efoui ou Véronique Tadjo.
Un court et beau roman de l’exil forcé par la guerre civile, du bien peu tolérable « accueil » réservé aux populations en fuite par un Occident toujours prompt à considérer en geignant son propre nombril défraîchi, et du drame intime du passé qui refuse de disparaître, et pèse de tout son poids sur présent et avenir…
Lire la chronique complète de l’excellent libraire Charybde2 là.