Cette histoire absolument terrible m’a fait frissonner du début à la fin, peut-être parce qu’elle touche en nous des points si cruciaux, la peur, toujours, de ne pas assez aimer, la peur de perdre l’autre avant d’avoir dit ce qu’on avait à dire, car les mots d’amour mille fois répétés soulignent leur propre insuffisance. Bref, j’ai été très sensible à ce texte, et traiter du mal d’amour avec cette force relève de la virtuosité.
Finalement, dans ton roman, c’est la pierre qui est le coeur qui bat, ce caillou rose, tendre comme le souvenir, et dur comme l’amour incommunicable.
Bravo, et maintenant, j’attends d’avoir la version de Fleur, celle qui, sans doute, me touchera le plus.
Nathalie Kuperman, dernier ouvrage paru : Petit déjeuner avec Mick Jagger, l’Olivier