Carole Zalberg

Menu principal

Aller au contenu principal
Aller au contenu secondaire
  • Accueil
    • Actu
    • Chroniques
    • Presse
    • Rencontres à la Terrasse
    • Textes en ligne
  • Elle et Autour d’elle
    • Elle (bio/biblio/photos)
    • Contact
    • Newsletter
    • Entretiens TV, vidéos, radios
    • Crédits et Mentions légales
    • Portraits
      • Hénia Zalberg
      • Stephan Shayevitz
      • Simon Crescioni
      • Jérôme Ferrari
      • Anne Fontaine
      • Les yeux noirs
      • Yann Dugain
      • Anne Roumanoff
      • etc.
  • Agenda
  • Livres
    • A défaut d’Amérique
    • Et qu’on m’emporte
    • La mère horizontale
    • Le jour où Lania est partie
    • Mort et vie de Lili Riviera
    • Chez eux
    • Léa et les Voix
    • Les Mémoires d’un arbre
    • La Morsure
  • Ouvrages
    • Les formes, poèmes
    • Dialogue photos/textes
    • Textes sur collages – De la Guerre : 11/09/2001 au 11/09/02
    • Zic et Chansons
    • Nouvelle (Napo)
  • Presse
    • Prix littéraires
    • TV et Radio
    • Critiques de lecteurs
    • Presse – a defaut d’Amerique
    • Presse – Chez eux
    • Presse – Collection irraisonnée
    • Presse – Et qu’on m’emporte
    • Presse – J’aime pas dire bonjour
    • Presse – L’invention du désir
    • Presse – La Mere horizontale
    • Presse – Le jour où Lania est partie
    • Presse – Lea et les Voix
    • Presse – Les Memoires d’un arbre
    • Presse – Littérature jeunesse
    • Presse – Mort et vie de Lili Riviera
  • Réactions de lecteurs
  • Galerie
  • Zalblog Actu

Galeries

Les photos d’Anton

Presse Scans

Textes sur collages – De la Guerre

Dialogues Photos Textes

Hénia Zalberg

Slider Livres publiés

Desssins autour de Lania

Photos Carole

Une Citation

" Portée par une musique aussi synthétique qu’elle, dont le rythme répétitif est conçu pour la transe, Lili ondule, se penche et se dérobe. Elle prend son temps, manipule l’hystérie. Puis elle baisse très lentement la fermeture à glissière du vêtement qui la comprime. Les obus vont jaillir et quelques hommes se sont oubliés. A ce moment précis, aussi brutal et efficace qu’un tir, celui où elle libère les énormes globes d’un mouvement sec, Lili renoue brièvement avec le plaisir qui l’a conduite ici et dans ce corps-là. Mais Lili l’enfant ne la lâche pas et la sensation lui file entre les doigts. Elle exécute le reste de son show en vraie pro. Elle n’est plus que cambrures et écartèlement. Le public en aura pour son argent : on la verra jusqu’au trognon. A la fin du spectacle Lili fait ce qui est prévu, ce qu’on attend d’elle et qu’elle a fait cent fois. Elle se souvient même d’avoir aimé ce bain mouvant, l’ivresse du danger latent. Ce soir pourtant, elle traverse bien la salle, forme nue et grotesque que palpent des mains moites ; elle distribue ses sourires de suceuse, ses baisers de goulue, mais dans son ventre elle sent monter un vide qui la tue. "
-Mort et vie de Lili Riviera, roman, 2005, Phébus

en Bref

  1. Jeudi 9 février 2012 à 19h30 Aucun commentaire →
  2. Lundi 13 février 2012 à 1h (nuit de dimanche à lundi) 2 commentaires →
  3. Mardi 14 février 2012 à 1H15 (nuit du lundi au mardi) Aucun commentaire →
  4. Mardi 14 février 2012 de 18h35 à 18h55 Aucun commentaire →

Toulouse

Abonnez-vous à la Newsletter !

Recevez la Newsletter directement dans votre boîte de réception.

Réalisation: lashon.fr | Crédits et mentions légales