A propos de “Du domaine des murmures” de Carole Martinez

Le roman repose entièrement sur ce paradoxe, en déploie toutes les ramifications : c’est en s’enfermant que la jeune fille refuse les contraintes de son siècle, de sa lignée et se libère, c’est en entrant dans la tombe, et donc en quittant le vivant, qu’elle y accède, le ressent, l’invente jusqu’à la vérité.

A propos de "L'invention du désir" sur Lacauselitteraire.fr

Avec une retenue, une pudeur qui n’empêchent pas la sensualité ni la passion qui se déverse brutalement, Carole Zalberg tisse les fils d’une histoire du XXIème siècle qui se place hors du temps. La prose est fraîche et poétique, distinguée, douce. Les mots sont mis sur des sensations, des émotions qu’on pensait impossibles à transcrire dans un texte. Et qui ne les dénaturent pas pour autant, au contraire.

Texte de présentation de la soirée premiers romans à la SGDL

En attendant la vidéo… Pierrette Fleutiaux : Carole ? L’un de tes fils a-t-il  déjà dû remplir un arbre généalogique pour sa maîtresse à l’école ? Carole Zalberg : Non, mais si j’avais dû le faire, j’aurais sûrement eu autant de surprises et rencontré autant d’écueils que la narratrice du roman de Sylvie Tanette, Amalia… Poursuivre la lecture Texte de présentation de la soirée premiers romans à la SGDL

A propos de "L'ampleur du saccage", de Kaoutar Harchi

Autour de ce motif du saccage mainte fois perpétré, Kaoutar Harchi déploie un enchevêtrement de destins coupables mais conscients, en quête d’une rédemption peut-être impossible. Le dispositif est celui de la tragédie, le ton un lyrisme assumé et vibrant, l’atmosphère grave et étouffante mais traversée de moments d’amour : celui des fils pour leur mère même folle, même salie ; celui de Riddah et Si Larbi soudés par le secret ; celui des pères empêchés pour les fils qu’ils se sont choisis.