Autour de ce motif du saccage mainte fois perpétré, Kaoutar Harchi déploie un enchevêtrement de destins coupables mais conscients, en quête d’une rédemption peut-être impossible. Le dispositif est celui de la tragédie, le ton un lyrisme assumé et vibrant, l’atmosphère grave et étouffante mais traversée de moments d’amour : celui des fils pour leur mère même folle, même salie ; celui de Riddah et Si Larbi soudés par le secret ; celui des pères empêchés pour les fils qu’ils se sont choisis.