A propos de "Féroces tropiques", de Bellefroid et Pinelli

Féroces tropiques est une œuvre hybride et palpitante tant par le récit rythmé et ambitieux qu’elle déroule que par la force vive du trait et des couleurs. Succession de tableaux tenus ensemble par des mots économes plus qu’enchaînement de cases, elle exige du lecteur/spectateur l’abandon. Car le liant, ici, est la poésie.

A propos de "A l’arrache", de Patrick Goujon

Cette porosité est en quelque sorte la marque de fabrique de Goujon, son élément naturel. Dans ses trois précédents romans, et plus particulièrement dans « Hier dernier », le lecteur était déjà embarqué dans un flot fait de courants contraires et de personnages en miroirs, en lien si profond qu’ils semblaient appartenir à un organisme unique. La lumière aussi est décisive, dans l’œuvre de Patrick Goujon. Tour à tour crue, bienveillante, géométrique, irréelle, elle nuance sans maquiller. Mieux qu’une couleur, une transparence changeante qui sied parfaitement à son écriture liquide. L’eau du baptême pour les oubliés et les perdants, ou plutôt les perdus.

Emmanuelle Caminade à propos de L'invention du désir

(…) Un exercice difficile que Carole Zalberg réussit brillamment en inventant les mots pour dire la joie tremblante des corps qui cherchent à se rejoindre dans ce «point» au-delà de la solitude première de chaque être. Un langage qui suggère avec force, lyrisme et sensualité, avec pudeur mais sans retenue. Une langue poétique magnifique, musicale – jouant sur les assonances et les allitérations, sur les rythmes -, faisant surgir avec des mots simples une multitude d’images neuves d’une grande beauté approchant avec justesse la vérité du désir et du plaisir.

Un livre qui se lit comme un poème , un chant d’amour.

Grâce, poème, au Musée en musique de Grenoble

En 2008, la compositrice Claire Vazart créait pour les villes de Grenoble et Essen en Allemagne, Au féminin,  un cycle de six mélodies pour soprano et piano sur des poésies contemporaines (Léopold Sédar Senghor, Paul Eluard, Carole Zalberg, Claudine Helft, Georges Sédir, François Cheng). Un enregistrement vidéo du concert au Musée en musique de Grenoble… Poursuivre la lecture Grâce, poème, au Musée en musique de Grenoble

A propos de "L'invention du désir" sur le blog Sophielit

(…) Avec une retenue, une pudeur qui n’empêchent pas la sensualité ni la passion qui se déverse brutalement, Carole Zalberg tisse les fils d’une histoire du XXIème siècle qui se place hors du temps. La prose est fraîche et poétique, distinguée, douce. Les mots sont mis sur des sensations, des émotions qu’on pensait impossibles à… Poursuivre la lecture A propos de "L'invention du désir" sur le blog Sophielit