(…) Feu pour feu brûle à mesure que les pages se tournent, comme s’il ne pouvait être lu qu’une fois alors que, comme tout grand poème, il mérite des plongées fréquentes et peu à peu sans bouteille – il brûle d’une colère extraordinaire transformée en une compassion plus extraordinaire encore, et qui en fait toute la valeur. C’est le roman-chant d’un exil et d’une chute, auquel une extrême brièveté confère l’incandescence désespérée d’une comète.(…)