A propos des Hommes sirènes, de fabienne Juhel

Ce pourrait être un poison, ce récit d’une vie volée et des épreuves nécessaires avant d’être enfin soi. Mais il y aura l’amitié sur le chemin, il y aura des corps aimants et des âmes bienveillantes logées dans un caillou ou le bruissement des feuilles dans le vent, il y aura le refuge des songes, ce lieu secret de la réunion.
Ce pourrait être un poison mais il y a la beauté d’une langue pétrie de ce que Fabienne Juhel sait entendre : le chant des éléments, les histoires confiées aux pierres et aux arbres, l’écho des existences que la terre couve.

Grâce, poème, au Musée en musique de Grenoble

En 2008, la compositrice Claire Vazart créait pour les villes de Grenoble et Essen en Allemagne, Au féminin,  un cycle de six mélodies pour soprano et piano sur des poésies contemporaines (Léopold Sédar Senghor, Paul Eluard, Carole Zalberg, Claudine Helft, Georges Sédir, François Cheng). Un enregistrement vidéo du concert au Musée en musique de Grenoble… Poursuivre la lecture Grâce, poème, au Musée en musique de Grenoble

A propos d’Incident de personne, d’Eric Pessan

L’homme annexé Éric Pessan écrit autour du vide. Fasciné – amoureux ? – il le sonde mot à mot déposés tels des cailloux, le frôle, choisit d’y jeter lumière ou ombres. Et le vide, bien sûr, se dérobe : fécondé de récits, il n’est plus, ne demeure que dans la tentation de l’écrivain. De livre… Poursuivre la lecture A propos d’Incident de personne, d’Eric Pessan

Libé des écrivains du 17 mars 2011

Deux articles à lire dans Libération Rubrique “Comment ça s’écrit”, à propos de “Minuit dans une vie parfaite”, de Michael Collins, Christian Bourgois, 2011. La faute des pères, la croix des fils   Pages France : A propos du projet de loi sur l’internement psychiatrique débattu à l’Assemblée le 15 mars 2010. C’est l’âme qu’on… Poursuivre la lecture Libé des écrivains du 17 mars 2011

A propos de "L'invention du désir" sur le blog Sophielit

(…) Avec une retenue, une pudeur qui n’empêchent pas la sensualité ni la passion qui se déverse brutalement, Carole Zalberg tisse les fils d’une histoire du XXIème siècle qui se place hors du temps. La prose est fraîche et poétique, distinguée, douce. Les mots sont mis sur des sensations, des émotions qu’on pensait impossibles à… Poursuivre la lecture A propos de "L'invention du désir" sur le blog Sophielit

A propos de "Naissance d'un pont", de Maylis de Kérangal

C’est qu’à l’instar de Diderot, le chef de chantier nulle part chez lui que dans la pensée de l’ouvrage à accomplir, Kérangal se place « à la culotte des choses », ne lâche pas un instant sa garde rapprochée. Comme Diderot, c’est là qu’elle se déploie. C’est de là qu’elle déroule portrait après portrait, s’arrêtant à un moment donné d’un espace ou d’un personnage et puis tirant, tirant, dévidant la bobine compliquée des vies et des endroits d’un monde unifié par les cohortes en mal d’emploi.

A propos de "La blessure la vraie", de François Bégaudeau

On était là quand un idiot, un sublime innocent était malmené par le groupe tandis qu’on se taisait. On était là, dans les conversations poussives et aussi dans l’évidence d’une ultime rencontre, sa promesse qui ne serait jamais tenue. On était dans ce rythme et ce décor daté, quasi disparu, dans ces lieux que la tempête, vingt ans plus tard, viendrait effacer.

On était là quand Bégaudeau, sous nos yeux, s’inventait écrivain.