A propos de “A défaut d’Amérique” sur le blog “Les facéties de Lucie”

(…) Les paroles, les mots sont le véhicule de tant de transmissions inconscientes. Les mots sont matières premières dans ce roman, c’est quasi culinaire : on les déroule comme une pate brisée prête à l’emploi, on les touille, on les dissèque pour leur ôter toute charge émotionnelle, on s’en nourrit et on en abreuve les siens, on en échange des brassées, on les jette entre un homme et soi comme un pont, on les envoie outre tombe pour parler aux absents, on les utilise pour tailler en pièces ou désamorçer bombe humaine.(…)

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Par Carole Zalberg

Carole Zalberg est Romancière. Née en 1965 et vit à Paris. Elle est administratrice de la SGDL depuis 2012 et secrétaire générale depuis juin 2014.

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