« Feu pour feu » coup de coeur de la librairie du Rivage à Royan

« (…) Dans ce magnifique monologue, où se glissent les pensées d’ Adama, sa fille devenue adolescente et auteure d’un drame mortel , Carole Zalberg concentre tout l’ échec des destins brisés, la désespérance des générations de déplacés, l’abandon des liens et des lieux ancestraux, qui conduisent au saut inconscient dans le vide de l’avenir. »

Lire la chronique complète là.

 

« Feu pour feu » pré-sélectionné pour le Prix des 5 continents

Les comités belge, français, sénégalais et québécois de sélection pour le Prix des 5 continents ont arrêté leur liste de 10 titres et « Feu pour feu » figure dans les quatre. Une liste commune sera établie début juillet. A suivre donc.

Les listes des 4 comités là.

En savoir plus sur le prix là.

« Feu pour feu » dans ActuaLitté

« (…) Un désespoir absolu semé de violence, exprimé sans un mot de trop, à travers une écriture dépouillée qui n’édulcore ni ne masque, condense à l’extrême pour dire au plus juste et laisser le lecteur dans un état de choc, sans distance possible pour échapper, ne serait-ce que le temps d’une phrase, d’un paragraphe, à la brutalité des faits. Non, il est happé par la peine de l’homme, sa résignation, intimement bouleversé, comme anéanti. Affaibli par le désespoir du récit mais fortifié par sa beauté littéraire. »

Lire la chronique complète de Cécile Pellerin là.

« Feu pour feu » par Charlotte Desmousseaux, libraire à Nantes

Feu pour feu, coup pour coup

Ce livre de Carole Zalberg est la révélation d’une écriture, une écriture concise, dense et poétique. Chaque mot de ce livre est l’écho de celui à suivre, chaque mot a sa place, dans cette densité d’agencement, chaque mot trouve sa nécessité, chaque mot rythme, crée, dévoile les chœurs qui se répondent. Chœur du père tentant de survivre, chœur de l’enfant grandissant sauvage, révoltée, perdue. Une langue magnifique, épurée qui enlace les os, les espoirs et les violences d’un continent. La langue ici sert d’enfantement , ce père dans sa fuite du génocide va devoir devenir mère, donner naissance à un corps fragile, les mots sont peaux, souffrance, espérance, la fuite et le refuge, l’idée d’un continent « blanc » où trouver survie.
L’écriture de Carole Zalberg est ici épurée, épurée jusqu’à l’os, l’os des exils et gagne en densité par l’alternance des temps, des lieux, des moments de vies, l’alternance entre les souvenirs du pays ( pays « où l’on ne serait pas resté vivant » ) et du présent , pays d’accueil, banlieues béton, où se développe l’aigreur puisée dans les non-dits.
Ce livre est d’une tendresse immense, homme-père- enfant, un lieu où conforter sa vision du monde. Carole Zalberg réussit ici un livre rare où chaque mot compte, étape d’un puzzle vers le chaos.

© Charlotte Desmousseaux

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