« A défaut d’Amérique » et « L’illégitime » dans Médiapart

(…) La prose de Carole Zalberg est tout en litote et retenue, poésie dense, avec des fractures stylistiques brutales, emportements, colères, pointes ironiques. Difficile de rendre avec d’autres mots cet équilibre fragile et pourtant parfait entre ampleur et détail, justesse intime et universelle : A défaut d’Amérique est un roman de filiation et d’émancipation, un roman des langues (dont celle, intime, que l’on a trop longtemps tue), l’interrogation subtile de ces « lignées » qui nous construisent autant qu’elles nous détruisent, de cette histoire familiale qui, alliée à l’Histoire collective, induit nos identités, c’est un texte rare, à la fois exquis et violent, dans ces tensions qui font, trop rarement mais c’est le cas ici, la force de la fiction. Rendre plus dense le réel, mettre des mots sur les blancs et les silences, bousculer et émouvoir en refusant toute facilité, sembler parler — en toute intimité — à chaque lecteur. (…)

Lire l’article de Christine Marcandier Là.

« A défaut d’Amérique » sur le blog « Quatrième de couv », hébergé par la Nouvelle République

(…) on se laisse gagner par l’histoire et les personnages, résolument attachants. Ils nous parlent d’exil, de liberté, de choix et d’amour. Un livre touchant, bien écrit… et qui vous donne envie de plonger dans les romans précédents de l’auteure qui figure aujourd’hui parmi les auteurs français contemporains à suivre.(…)

Lire la chronique là.

« A défaut d’Amérique » dans le Magazine de la Cité

(…) Ce roman, d’une portée universelle, nous montre à quel point nous sommes façonnés par ce que nos aïeux ont vécu. Ni Fleur ni Suzan n’auraient pu se libérer du passé sans reconstituer, avec des mots, l’histoire de leurs disparus. Une manière de leur fabriquer la sépulture qu’ils n’ont jamais eue… (…)

Un article de Monique Ayoun à lire là.

« A défaut d’Amérique » et « L’illégitime » sur RFI

« Avec A défaut d’Amérique, Carole Zalberg (Actes sud), l’une des nouvelles voix de la littérature française, achève sa Trilogie des Tombeaux qui retrace l’histoire d’une famille juive au XXème siècle en faisant revivre trois femmes disparues, Sabine, sa mère Emma et sa grand-mère Adèle. »

Entretien avec Pascal Paradou pour « Culture vive », sur RFI.

A écouter là.